Meudon la Forêt un quartier de Meudon
Dans les années 1960, l’histoire de la commune est liée à l’histoire de France : le rapatriement des pieds-noirs d’Algérie, suite à la guerre, la demande de main d'œuvre des usines Renault du Bas-Meudon ou du nouveau centre commercial Vélizy, situé de l'autre côté de la voie rapide N118 provoquent un nouveau besoin en logements qui accroît la pression. Le choix est donc fait d’urbaniser la plaine agricole qui subsiste sur le plateau : Meudon-la-Forêt voit le jour  . Avec une construction massive de logements (majoritairement sociaux) qui donnera le grand ensemble de Meudon-la-Forêt.

De nos jours, Meudon-la-Forêt représente 13 740 habitants pour environ 6 500 logements, soit environ un tiers de la population communale. 

Meudon-la-Forêt se caractérise par un ensemble d'immeubles très homogène. Pratiquement tous les bâtiments ont dix étages et tous s'organisent plus ou moins selon le même modèle.

Ce grand ensemble est composé de plusieurs résidences:

Le quartier diffère donc beaucoup par son caractère de grand ensemble du reste de la ville, avec lequel il est d'ailleurs totalement coupé géographiquement. En effet, le quartier est enclavé avec, d'un côté la forêt, de l'autre la RN118, avec pour seul contact urbain les lotissements HLM du plateau de Clamart (la cité de la Plaine, le Pavé Blanc, la Cité FFF et la Garenne-Trivaux).

Meudon-la-Forêt constitue à ce jour la principale zone de grands ensembles HLM dans la ville, avec plus de 2 500 logements sociaux et plus de 2 700 logements à caractère social.

Durant cette dernière décennie, l’opposition a dénoncé le délaissement de MLF mais aussi des Forestois qui créent l’association l’Avenir Forestois A Meudon (AFAM) pour faire des contrepropositions autour du réaménagement de la place centrale, Seules deux opérations notables ont été réalisées depuis les années 2000 : un immeuble d’habitation remplaçant le mini-théâtre et une maison de retraite spécialisée dans l’accompagnement des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer.

Depuis 2008, on assiste à un retournement, la municipalité s’est enfin investie dans la mise en valeur et le développement : les projets d’espace culturel et celui de la pointe de Trivaux qui vise à recréer un secteur de ville et l’arrivée à Meudon des emplois « transférés » de Bouygues est significatif.

Ceci conjugué avec l’arrivée du tram, nous sommes face à une situation inédite qui va sans doute bouleverser la vie des forestois. Alors qu’une station de métro figurait dans l'argumentaire de vente des appartements, il a fallu attendre 55 ans pour cette desserte malgré les 22 000 résidents côté Meudon et les 19 000 emplois côté Vélizy...

Nous notons avec intérêt la volonté de créer un éco-quartier visant à intégrer des objectifs de développement durable sur les plans environnemental, économique et social.

Et si l’on se préoccupait de faire de tout Meudon-la Forêt un modèle d’éco-quartier ?

Prenons l’exemple de l’action menée par Chauffe qui peut : un groupe de résidents qui souhaite encourager les syndics et conseils syndicaux des différentes copropriétés du Plateau à se concerter et à agir de manière solidaire sur le problème du chauffage qui coûte trop cher et avec de grandes inégalités.

Oui, la hausse du coût de l'énergie pour les habitants pourrait être limitée par une politique d'installation d’équipements en énergie renouvelable, décarbonée, visant à transformer les bâtiments datant de la première "Ville Nouvelle" des années 60 en bâtiments à énergie positive, capables d'alimenter le réseau public local d'éclairage de la voirie communale par exemple.