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Depuis que le maire de Meudon, Hervé Marseille, a cédé son siège au conseil d'administration de l'Etablissement public de La Défense , il a été nommé au Conseil économique et social.  

Y a-t-il eu manœuvre dès juillet ? La gauche de Courbevoie (Hauts-de-Seine) s'est interrogée mardi 13 octobre sur les conditions du départ de l'Etablissement public de La Défense (Epad) d'Hervé Marseille, dont le siège doit être repris par Jean Sarkozy. Ces interrogations ont provoqué la colère du maire (Nouveau centre) de Meudon.

Sur le même sujet "L'Elysée était à la manoeuvre dès le 15 juillet", accuse dans un communiqué le groupe d'opposition de Courbevoie (PS-PCF-Verts), l'une des communes représentées au conseil d'administration de l'Epad. "Jean Sarkozy, pour devenir président de l'Epad, devait d'abord être membre du conseil d'administration", expliquent ces élus, rappelant qu'Hervé Marseille détenait l'un des deux postes du Conseil général des Hauts-de-Seine au conseil d'administration de l'Epad, l'autre étant occupé par Patrick Devedjian, président de l'assemblée départementale.

 

Or, écrivent-ils, Hervé Marseille "a opportunément démissionné de son poste d'administrateur ... avec compensation puisqu'il a été nommé membre du conseil économique, social (...) par un décret, signé Nicolas Sarkozy, le 15 juillet". "Si on sous-entend que j'ai été acheté, je trouve cela humiliant! J'ai volontairement et sans aucune pression donné ma démission de mon poste d'administrateur de l'Epad", a répliqué Hervé Marseille, interrogé par l'AFP. "Il y a deux sièges pour le conseil général à l'Epad. Si le président sortant (Devedjian, ndlr) n'a plus vocation à présider (atteint par la limite d'âge, ndlr), la loi lui permet de rester administrateur". "Il se trouvait que depuis un certain temps, Jean Sarkozy était candidat. Il est élu du périmètre et préside le groupe" (UMP-NC du Conseil général, ndlr), a poursuivi Hervé Marseille. "On en a parlé entre nous et, en responsabilité, j'ai pensé qu'il me revenait de laisser mon siège pour qu'ils puissent siéger à deux", explique l'élu. "Alors je sais bien, il s'appelle Sarkozy. Mais de là à penser que j'ai été soumis à des pressions, acheté, convoqué... C'est franchement insultant", ajoute-t-il.

 

Candidat à la présidence du groupe UMP-Nouveau centre du Conseil général en 2008, Hervé Marseille, alors soutenu par Patrick Devedjian, s'était fait souffler la place par Jean Sarkozy."L'UMP, majoritaire, a présenté un candidat, Jean Sarkozy. J'ai dit OK. On s'est mis d'accord entre nous sans voter", a relaté le maire NC. "Maintenant, on travaille ensemble".

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